Entrez tous et que le dernier ferme la porte ! aurais-je plaisanté en d’autres temps mais je porte trop d’admiration à Marin Marie, admiration récemment renforcée par une escale à Chausey qui a fait remonter en surface nombre de souvenirs le concernant et me touchant indirectement par le biais de sa relation amicale avec Pierre Chassé, ancien second maître mécanicien de la Royale, son ami et mécanicien dans les années 60 à bord du Président Quoniam, vedette à bord de laquelle j’officiais comme matelot à tout faire (surtout pointer les billets des passagers et avitailler le bar) A l’époque, le capitaine était un cancalais et Maurice Touquerant, le bosco, nous divertissait avec sa verve omniprésente à bord comme à terre. Du haut de mes 15 ans, j’étais aux anges et j’appréciais ces courtes navigations vers le quartier insulaire granvillais.
Marin Marie a connu son heure de gloire à bord de son cotre norvégien (plan Stephens) Winibelle II quand il arriva le 17 août 1933 dans le port de New York après avoir effectué la traversée de l’Atlantique. Il fallait qu’il soit là bas pour une exposition de ses peintures.
En savoir plus sur ce très talentueux peintre de la Marine ? C’est par là : Marin Marie