“l’écran sauvera l’écrit” écrivais-je il y a quelques temps en sous-titre de ce blog. Force est de constater qu’ici et là nombreux sont les internautes qui s’agitent sur leurs claviers et ce, avec plus ou moins de bonheur. La jungle des blogs, contrairement à l’Amazonie, est loin d’être en état de déforestation avancée. Cela est plutôt réjouissant et témoigne d’une certaine activité d’un nombre sans cesse croissant de personnes, jeunes ou vieux ( il ne faut pas avoir peur de ce mot et qu’on arrête une bonne fois pour toute l’hypocrisie qui entoure parfois les “seniors” fermons la parenthèse ) qui ont décidé un jour de ne plus être de simples consommateurs de l’internet qui demeure pour la plupart de nos concitoyens un vaste marché. Ils sont donc devenus éditeurs - on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même - et publient des recettes, des récits de voyages, des coups de gueule, parfois aussi de véritables nouvelles, etc… En réalité, derrière tout ceci, il y a surtout la volonté de partage qui s’exprime en toute liberté. L’émergence récente des réseaux sociaux est venue renforcer cette notion et tout un chacun peut désormais s’afficher à la face du monde et parfois entraîner dans son sillage la sympathie qui se matérialise d’un simple clic ou qui prend la forme d’un commentaire bienveillant.
L’écriture ainsi développée est aussi, à mon sens, une écriture enrichie car l’html (hypertexte markup language) que nous employons possède de nombreuses fonctionnalités et parmi celles ci, les fameuses balises link qui permettent d’établir de nombreux liens entre les différentes pages mises en ligne. De plus, ces liens, véritables fils de la toile mondiale, renvoient bien evidemment vers des photos, voire des vidéos qui sont désormais en haute définition. Que dire aussi de l’écriture cachée, le code si vous préférez, qui structure tout ce que vous pouvez découvrir sur l’écran. Certains prétendent comme les créateurs de Wordpress que “coder est un art” en fait, je pense qu’ils n’ont pas tout à fait tort. En tout cas, on ne peut nier qu’il s’agit là d’un acte de création pure et c’est probablement en cela qu’il y a similitude. Pour tout dire, je crois que le code constitue la partie la plus intéressante de l’écriture, c’est en quelque sorte son squelette, sa charpente qui nécessite un travail de réflexion qui met parfois nos neurones en ébullition.
Cela a justement commencé à bouillir en fin d’année dernière lorsque suite à une tentative d’améliorer un peu l’interface et le back office de ce blog, votre serviteur s’est pris les pieds dans le tapis des lignes de code ce qui n’a pas manqué de provoquer un roulis dangereux pour l’ensemble de ces pages. Bref, après deux jours d’inquiétude et de lourdes manipulations sur Filezilla j’ai redressé la barre et réduit la toile sauvant ainsi la cargaison des centaines de posts embarqués au fil du temps.
Il était nécessaire de faire le point en ce premier jour de 2014.
Mes publications composites s’articulent donc de la façon suivante :
- ce blog que vous lisez, portail d’entrée vers les autres.
- le blog de cotentinois II qui regroupera désormais les articles relatant nos belles éclipses à venir à bord de Soleil Noir.
- nos échappées à terre seront, nous l’espérons, tout aussi belles.
- à terre justement, j’essaierai d’être au poste de veille dans la vigie. Celle-ci directement reliée à facebook, twitter et google+ enverra donc automatiquement ses observations sur ces réseaux sociaux.
Par ailleurs, le groupe facebook dédié au Marité - 435 membres à ce jour - continuera à se développer. Quant au forum des corsaires, à l’image de La Dauphine, il flotte paisiblement dans le cyberespace.
614 mots pour cet article, l’année commence plutôt bien. Je vous la souhaite bonne.
jm