Vous l’aurez constaté, il fait un peu frais sur notre presqu’île. Le windchill a toutefois un peu molli ce matin. Votre serviteur prend la température si je puis dire chaque matin avant que vous soyez sur le pont et j’avoue que j’apprécie toujours autant la promenade matinale en compagnie de Floki d’autant qu’à cette heure, il y a personne et que le jour n’est pas encore levé. Seules quelques voitures viennent troubler le calme du samedi matin. Nous rêvons toujours à ces grands espaces nordiques où la nature et elle seule règne encore sur ces vastes espaces, les derniers en Europe où l’on peut voyager des heures sans rencontrer âme qui vive. Bref, le temps est venu de m’y replonger avec délectation et six mois après m’imprégner à nouveau de ces latitudes que j’affectionne en fait depuis qu’un jour de mai 1971 j’ai pris un petit déjeuner lumineux et enneigé en remontant un fjord au sud des Lofoten, en route vers Tromsö. Je vais donc revoir l’écriture de ce road book de juin dernier, l’occasion aussi de travailler à la page concernant la culture des Sames.