Alors que Etoile du Roy joue avec ses aussières dans le port de Saint Malo et que sa lourde coque trépigne d’impatience à l’idée de reprendre la mer, l’Hermione, sa grande soeur, entame le chantier de son gréément à Rochefort.
Mais évoquons un peu son illustre ancêtre…
En 1778, dans l’arsenal de Rochefort sur une cale de construction proche de la Corderie Royale, l’Hermione était mise en chantier.
Navire de plus de 65 mètres de longueur hors tout, doté d’une voilure de 1500 m2 répartie sur trois mâts, l’Hermione fut construite sur les plans de l’ingénieur Chevillard Aîné.
Elle faisait partie, avec la Courageuse, la Concorde et la Fée, d’une série de quatre frégates mises en chantier à Rochefort.
Appartenant à la catégorie de frégates dites légères, caractérisées par leur vitesse et leur maniabilité, l’Hermione était équipée de 26 canons tirant des boulets de 12 livres, d’où son nom de “frégate de 12″.
Longue de 44,20 m, large de plus de 11 m, la frégate nécessita 11 mois de travail pour des centaines de charpentiers, forgerons, perceurs, cloueurs, calfats… bagnards… pour un total de plus de 35 000 journées de travail.
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Hermione peinte par Rossel de Cercy