|
21:07 (Il y a 13 heures)
![]() |
![]() ![]() |
||
|
|
||||||||||
VOS INSTRUCTIONS DE RECRUTEMENT A BORD DE L’AIMABLE GRENOT
Monsieur,
Vous avez accepté de participer à la reconstitution de l’équipage de la frégate granvillaise, de 40 canons, L’Aimable Grenot.
Sachez que cette décision est irrévocable et que votre absence à l’heure de l’embarquement sera considérée comme une désertion pure et simple qui sera connue de tous.
Rendez-vous vous est donné à la forme de radoub à 18h30 le vendredi 11 octobre 2013.
Merci de vous souvenir du nom du marin que vous représenterez à bord du navire, du n° d’engagement qui vous est attribué et de votre fonction à bord de L’Aimable Grenot.
Ces informations seront très utiles lors de l’appel et de la signature du rôle d’engagement.
73. André HÉBERT Hacqueville 37 ans petit châtain Aide canonnier OM Jran-Marie DÉANT (Granville) n° 73
À moins de deux semaines de l’embarquement, à quelques jours seulement de cet événement qui verra revivre l’équipage de L’AIMABLE GRENOT, beaucoup d’hommes commencent à se poser cette question :
Que va-t-il se passer au juste le 11 octobre à 18h30 ?
Voici quelques éléments…
Tout d’abord chaque marin se présentera à la forme de radoub de Granville afin de trouver sa place le temps d’une prise de vue.
Ensuite, tel un équipage fantôme surgissant du passé, les hommes de l’Aimable Grenot entameront une marche pour se diriger vers la Haute Ville, jusqu’à la statue de Pléville Le Pelley, le célèbre corsaire Granvillais qui participa à la première campagne de course de notre navire…
Une tenue sombre sera exigée avec un accessoire de couleur (tee-shirt, chapeau, écharpe, etc.) correspondant à la catégorie à laquelle vous appartenez.
Merci de vous référer au code transmis ci-dessus avec votre nouvelle identité.
OEM : Officier d’état major : BLEU
OM : Officier marinier : ROUGE
MAT : matelot : BLANC
MOUSSE : mousse : ORANGE
NOVICE : novice : VIOLET
VOL. SOLDAT : volontaire et soldat : VERT
D’autre informations seront fournies dans les jours qui suivent…
Enfin, sachez que l’équipage n’est toujours pas au complet !
Il vous revient la lourde tache de recruter autour de vous toute les bonnes volontés…
Thomas Jeanson
interprète et second écrivain
à bord de la frégate corsaire L’Aimable Grenot
Votre serviteur va prochainement compléter cet article par une photo d’André Hébert
Je suis volontaire ! Granville : 264 ans après l’Aimable Grenot rentre à quai ! ![]()
Conservateurs et scénographes en provenance du musée maritime de l’Ile de Tatihou, du musée de Saint-Malo et d’une agence muséographique de Redon sont venus prêter main-forte à leurs collègues du musée du Vieux Granville pour installer l’exposition “L’Aimable Grenot, un corsaire granvillais sous Louis XV” qui ouvre ses portes le 1er septembre. Par un matin de mai 1749, un an après la fin de la guerre de Succession d’Autriche, opposant la flotte française avec celle de l’Angleterre, la frégate corsaire l’Aimable Grenot lâchait l’ancre pour cette fois-ci ranger ses canons et faire du commerce à destination de l’Espagne, vers la pointe sud de la péninsule ibérique, à Cadix. Mais, ironie du sort, la frégate ne revint jamais, coulée par de simples rochers à un mille des remparts de Saint-Malo… “C’est fabuleux !“, souligne David Nicolas-Méry, adjoint du conservateur au musée du Vieux Granville, “Tous ces objets sont partis par un beau matin de mai 1749 et reviennent enfin aujourd’hui…“ Près de 150 pièces exposées L’exposition “L’Aimable Grenot, un corsaire granvillais sous Louis XV” est même la première à exposer autant de pièces de la frégate corsaire : “Près de 150 pièces de l’Aimable Grenot seront présentées“, indique Jean-Philippe Roze, adjoint du conservateur au musée de Saint-Malo, où reposent quelque 2 700 pièces de la frégate, “Dont une centaine de pièces jamais exposées au grand public !” Parmi lesquelles deux canons sur les 40 similaires que comptait l’Aimable Grenot à l’époque. “Des objets très fragiles” Des pièces qui demandent une extrême précaution lors de leur manipulation, comme l’explique Patrick Moebs, assistant au musée maritime de Tatihou : “Les objets archéologiques sous-marins sont très fragiles. Il ne faut pas oublier que ces pièces ont passé près de 260 ans sous l’eau et dès qu’elles sont remontées à l’air libre, elles se décomposent… Il faut donc les lyophiliser, c’est-à-dire enlever l’eau, puis s’assurer de les maintenir à une température ambiante entre 18 et 19 °C? L’hygrométrie (taux d’humidité de l’air) doit se situer entre 50 et 55 %.“ “Une exposition identitaire” “C’est une exposition identitaire sur la cité corsaire normande qui s’ignore un peu…“, conclut David Nicolas-Méry. Une exposition articulée en quatre temps : un petit rappel historique sur la guerre de Succession d’Autriche, une reconstitution du comptoir de l’armateur Léonor Couraye du Parc, l’exposition de pièces de l’Aimable Grenot et une dernière partie sur les fouilles archéologiques. Pratique. A partir du 1er septembre 2013 jusqu’au 5 janvier 2014. Jusqu’au 3 novembre, tous les jours (sauf le mardi), de 10h à 12h et de 14h à 18h (fermé le 1er novembre). A la Halle au Blé, rue du Roc, à Granville. Tarifs : 3 € (adulte), 1,50 € (réduit), gratuit (0 à 11 ans). Tél. : 02 33 50 44 10. Après enquête sur le port Chantereyne, il a été permis d’apprendre que la bouée CH1 a été abordée par un bateau il y a plusieurs mois et que, éclatée, ses restes ont été découverts sur la plage d’Urville. Sa position figure toutefois de manière paradoxale sur le site de Marine Traffic…
![]() -14H00: Mise à l’eau cale base nautique de Cherbourg -14H03: Appareillage et échauffement -14H33: Doublé fort de l’ouest -15H18: Viré bouée CH 1 -16H22: Accostage à la cale Durée totale sur l’eau:2H22, durée active 2H16,distance 12M,(22,224 Km),vitesse moyenne 5,29 nds Le beau temps offre une fenètre météo très favorable qui tombe en plein dans les mortes-eaux,le coefficient n’est que de 30.Petit coef,courant faible…et si j’allais à CH1? je me précipite sur ma carte marine et rapidement je calcule le cap et la distance depuis fort de l’ouest:348 pour 2,85 M.J’ai une drôle d’impression:je ne suis passé qu’une seule fois à CH1 avec le car ferry Barfleur mais je me demande si sa position n’a pas changé.Bah ,on verra bien ,avec cette visibilité je ne peux pas la rater. Je finis de m’équiper dans mon camping-car quand je m’aperçois que je n’ai pas mon coussin de siège double épaisseur.Oui,je n’utilise plus que celui là,que je réservais au début aux sorties par beau temps.Comment faire?l’idée d’un retour à la maison me m’enchante guère,je chasse rapidement de mon esprit l’idée que la sortie est foutue. Non ,certainement pas foutue,je vais mettre une serviette de table pliée en deux pour isoler mon pantalon néoprène tout neuf des deux bandes Velcro qui sont collées au siège. Assis plus bas ,je me sens mieux calé. Je quitte le port tranquillement en faisant monter le cardio tout doucement. Les premiers mètres,quand je ne suis pas échauffé j’ai l’impression que je ne vais pas avoir la force de pagayer “à bloc “, puis les muscles se dénouent et l’envie d’en découdre avec la mer me reprend. Comme le courant est faible je tire un cap direct sur fort de l’ouest,doublant un voilier skippé par un ancien prof d’EPS(encore un). Je fais une petite récup car ma montre vient de biper.mon intention est de rejoindre CH1 en faisant des intervalles de 10mn. Le projet d’intervalles tombe vite à l’eau car je n’ai plus la fonction “auto” sur mon compte à rebours ,encore une fausse manip! Le cap vrai,relevé sur la carte est de 348 mais avec le flot portant à l’est je dois rectifier.j’ai jeté un coup d’oeil sur l’atlas des courants,avec 45 de coef il doit y avoir 1,8noeud de jus à PM-1 à CH1 .Je viens de reporter sur l’abaque ça donne 1,4 nd avec 30 de coef. Au pif je décide de faire un cap compas de 330 pour compenser le flot.Au bout de 20mn de route je n’aperçois toujours pas CH1 . Mon attention est détournée par la présence d’un beau voilier contrebordier.Non non,pas contrebandier. contrebordier c’est un navire qui va vous croiser sans risque d’abordage. En 1978,Quand j’étais pilotin à la SHELL ,sur le pétrolier Léda, nous appelions “Comme-nousier” un navire qui faisait route “comme nous” par opposition aux contrebordiers. Mon regard balaie l’horizon et soudain j”aperçois la bouée de CH1 dans mon 310.j’avais donc raison de penser que la bouée a été déplacée. Comme il s’agit d’une bouée d’atterrissage,une marque d’eaux saines ,elle n’indique pas un danger mais au contraire elle rassure le navigateur sur la bonne route qu’il a fait pour atterrir à Cherbourg.les bateaux aussi atterrissent !
A partir de ce moment je vais trouver le temps long. Je profite du petit vent portant pour faire quelques petits surfs. C’est l’effet vent contre courant qui lève ces petites vagues.le jus augmente à l’approche de la bouée et je vois mes caps changer:310 300 290 280 et finalement Plein W pour virer la bouée.La photo qui illustre cet article c’est la vieille CH1 que j’ai trouvé sur le site des Phares et Balises. Je suis seul au large,et certainement à plus de 2,85 milles de Fort de l’ouest que je distingue à peine dans le contre jour du soleil déjà bas. Il y a quelques minutes ,en recherchant la photo de CH1 j’ai eu sa position,et effectivement CH1 a été déplacée vers l’ouest:49°43,3′N , 1° 42′W alors que sa longitude, sur ma carte qui date de 1965, est de 1° 39,5′W. Il peut être bon de vérifier la mise à jour des cartes marines et de ne pas utiliser les cartes périmées .j’ai mis 43 mn pour couvrir non pas 2,85 M mais 3,5 M soit 4,88 noeuds contre ce sacré courant qui augmente en allant vers le large. Le retour est plus rapide forcément,malgré le vent de face et les petites vagues.J’aime les entendre clapoter sur ma coque,preuve que la mer est bien vivante,bien plus agréable qu’une mer miroir. J’arrive en rade et je double le beau voilier “contrebordier du large’,c’est un allure 51:il n’en manque pas,et je me fais un plaisir de dire à ses équipiers que ,malgré tout, le moteur à spaghettis est plus rapide et que je serai à quai avant eux. Du coup je me rappelles que je n’ai rien bu sur le retour,puisque j’a arreté le compte à rebours et ses bip-bip bien utiles. Par Contre le Garmin a encore vibré et sonné toutes les 6mn avec l’affichage des parcours.Réglage indispensable. Voila une belle sortie avec l’invité surprise: le problème des cartes périmées.Ce n’est vraiment qu’en trouvant la position de la bouée que j’ai tout compris et que j’ai pu rectifier mes calculs de distance et de vitesse sur mon journal de bord qui est le cahier de brouillon de ce blog.Si j’avais voulu inventer cette histoire je ne l’aurai pas fait aussi bien. Voici donc le Vittfarne dont il est question dans l’article concernant notre sortie de samedi dernier à bord de Soleil Noir; Avouez que le britannique a fière allure - avait fière allure - devrais-je préciser car ce magnifique voilier est déjà reparti et a rejoint la perfide Albion, il est arrivé hier en fin d’après midi à Portland. Quoi qu’il en soit, votre serviteur, une fois de plus, a contribué à l’enrichissement de la base de données photographiques de Marine Traffic et Vittfarne dont la fiche ne comportait aucune photo - ce qui à mon sens était particulièrement dommage surtout quand une coque présente de pareilles lignes - affiche désormais sa silhouette capturée lors de son escale cherbourgeoise. Une rapide recherche sur le site nous indique qu’il n’existe que deux navires portant ce nom. Le deuxième coule des jours paisibles en Suède du coté de Vastervik, ce port est situé sur la Baltique juste en face de l’île de Gotland, un peu au Nord de Oskarhamn. Vous voyez ? non, bon je vous en reparlerai l’année prochaine car je pense que nous irons roder par là après notre circuit en Scanie et notre escapade sur l’île d’öland. Bref, j’ai donc voulu associer ce superbe voilier de 13 m à son homonyme britannique. D’ailleurs, un jour peut être il n’est pas exclu de le voir escaler ici également… Signalons pour finir que Marine Traffic va s’offrir le 15 octobre une nouvelle interface, plus moderne, plus colorée, plus attrayante. Voir la preview ci dessous. Provoqué tout à l’heure par une belle libellule d’environ 12 cm d’envergure qui est venue jeter un oeil sous notre véranda. Françoise et moi, nous l’avons photographié, cherchant chacun avec notre appareil le meilleur angle pour saisir les contours de la belle qui avait tendance à se positionner sur les hauts des montants de la structure rendant ainsi les prises de vues relativement difficiles. Bref, voici deux extraits réalisés au pied levé si je puis dire : Enfin, signalons simplement que les libellules sont des insectes, sous-classe des Ptérygotes, section des Paléoptères, ordre des Odonates. Il nous a paru interessant de partager cette autre photo où l’on découvre toute la complexité des ailes de notre visiteuse dominicale. Les “taches” sur les ailes sont en fait les ptérostigma, notez aussi les nodus, sorte de virgules prononcées à la moitié de l’aile sur le bord supérieur. Samedi 5 octobre 14h30. Nous partons du cat way sous grand’voile. La météo annonce 11 noeuds de vent d’Ouest Nord Ouest. Ciel nuageux avec larges éclaircies. Soleil Noir, impérial, quitte port Chantereyne en direction de la passe de l’Est. Le moteur débrayé n’aura pas servi à la propulsion du bateau, il est stoppé quelques mètres après avoir doublé le môle de la darse transatlantique. Nous sortons par la passe de l’Est. Objectif rentré au GPS : la bouée d’atterrissage CH1. Elle est située à 3 nautiques 48 dans le 293 du fort de l’Ouest. Coef 96, nous partons à l’Est, le courant de jusant devrait normalement nous dépaler dessus si nous faisons une route Nord. Le vent fraichit et bientôt nous faisons route dans une mer agitée, l’anémomètre indique 20 noeuds bien établis, rafales à plus de 25 ! le pont est dans l’eau et déjà des paquets de mer montent sur le pont. Cela devient sportif. Soleil Noir tosse à deux reprises. Nous sommes surtoilés. Hubert prend un ris dans la Grand’voile. Nous scrutons l’horizon, point de CH1 en vue. Pourtant elle devrait sortir, la visibilité est excellente. Nous montons très Nord, toujours rien, le courant, comme prévu, nous a porté vers l’Ouest. Bon sang, on devrait la voir cette fameuse bouée ! Que nenni ! Nous virons pour venir au portant et faire un peu de Sud, le GPS indique qu’elle est à moins d’un mille. Rien. Le ciel automnal de la fin d’après midi est superbe, la visi porte du groz du raz à Gatteville, Ou est elle ? Il faut se rendre à l’évidence, malgré sa présence signalée sur le site de marine traffic, CH1 joue au fantôme. En mai dernier, elle a pourtant été filmée - la vidéo est en ligne sur you tube - Les avurnavs n’étant plus affichés à la capitainerie, nous sommes dans l’ignorance de travaux éventuels la concernant. Bref, le vent mollit, il tombe à 10 noeuds mais les vagues résiduelles encore bien formées nous font rouler bord sur bord. Hubert, que je peux désormais surnommer “spiman”, n’a qu’une envie envoyer sa voile favorite. Nous décidons donc d’envoyer le spi qui nous aidera à progresser contre le reste du courant qui porte encore à presque 2 noeuds. Spi envoyé, Soleil Noir glisse à 5 noeuds, voire 6 en surfant. Nous restons sous spi jusqu’à enrouler la digue du Homet. Superbe sortie, il est 18h30 lorsque nous passons à coté d’un grand voilier arborant un magnifique Union Jack, c’est le Vittfarne, 22 m de long, port d’attache Aye, port écossais selon Hubert. Ce class B est tout simplement magnifique, un bord au moteur pour l’admirer et photos, le site indiquera dimanche matin qu’il est en provenance de Portland (UK) d’où il est parti le 3 octobre. et CH1 dans tout cela ? Votre serviteur va enquêter à terre pour avoir le fin mot de l’histoire. 2 octobre 2013
Matthieu, le patron du Marité, prépare sa Transat
Patron du Marité, Matthieu Alluin va quitter la barre du dernier terre-neuvier français pour prendre celle d’un voilier Class 40. Engagé avec Damien Rousseau dans la transat Le Havre-Itajai (Brésil), il s’élancera du Havre le 3 novembre. « C’est un superbe challenge. Nous allons nous compléter. Damien est habitué à la régate. Et moi j’ai une belle expérience avec cinq transats à mon actif. Ensemble, nous allons allier transat à résultat », se réjouit Matthieu, mis en disponibilité par le GIP du Marité pour participer à la transat. Entrez tous et que le dernier ferme la porte ! aurais-je plaisanté en d’autres temps mais je porte trop d’admiration à Marin Marie, admiration récemment renforcée par une escale à Chausey qui a fait remonter en surface nombre de souvenirs le concernant et me touchant indirectement par le biais de sa relation amicale avec Pierre Chassé, ancien second maître mécanicien de la Royale, son ami et mécanicien dans les années 60 à bord du Président Quoniam, vedette à bord de laquelle j’officiais comme matelot à tout faire (surtout pointer les billets des passagers et avitailler le bar) A l’époque, le capitaine était un cancalais et Maurice Touquerant, le bosco, nous divertissait avec sa verve omniprésente à bord comme à terre. Du haut de mes 15 ans, j’étais aux anges et j’appréciais ces courtes navigations vers le quartier insulaire granvillais. Marin Marie a connu son heure de gloire à bord de son cotre norvégien (plan Stephens) Winibelle II quand il arriva le 17 août 1933 dans le port de New York après avoir effectué la traversée de l’Atlantique. Il fallait qu’il soit là bas pour une exposition de ses peintures. En savoir plus sur ce très talentueux peintre de la Marine ? C’est par là : Marin Marie 5 septembre 2013. 7H57. Pour la cinquième fois au cours de cette saison, votre serviteur passe au large du nez de Jobourg. Nous venons du sud et le courant puissant nous dépalera un peu plus tard à l’est de la foraine dans une zone truffée de brisants tout près du gros du raz. Fort clapot et grande inquiétude. Heureusement, nous aurons juste le temps de dégager dans l’ouest et de parer tout cela avant de filer vers le nord est et de laisser la plate à tribord.
Le groupe était en concert hier soir au Cavern Club 21 rue Dauphine à Paris Quelques compositions du groupes à écouter ici : TVRH A propos des très riches heures : Les Très Riches Heures du duc de Berry est un livre d’heures commandé par le duc Jean Ier de Berry et actuellement conservé au musée Condé à Chantilly (France) sous la cote Ms. 65. Il est commandé par le duc aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg vers 1410-1411. Inachevé à la mort des trois peintres et de leur commanditaire en 1416, le manuscrit est probablement complété, dans certaines miniatures du calendrier, par un peintre anonyme dans les années 1440. Certains historiens de l’art y voient la main de Barthélemy d’Eyck. En 1485-1486, il est achevé dans son état actuel par le peintre Jean Colombe pour le compte du duc de Savoie. Acquis par le duc d’Aumale en 1856, il est toujours conservé dans son château de Chantilly, dont il ne peut sortir, en raison des conditions du legs du duc. Sur un total de 206 feuillets, le manuscrit contient 66 grandes miniatures et 65 petites. La conception du livre, longue et complexe, a fait l’objet de multiples modifications et revirements. Pour ses décors, miniatures mais aussi calligraphie, lettrines et décorations de marges, il a été fait appel à de nombreux artistes, mais la détermination de leur nombre précis et de leur identité reste à l’état d’hypothèse. Réalisées en grande partie par des artistes venus des Pays-Bas, à l’aide des pigments les plus rares, les peintures sont fortement influencées par l’art italien et antique. Après un oubli de trois siècles, les Très Riches Heures ont acquis rapidement une grande renommée au cours des xixe et xxe siècles, malgré leur très rare exposition au public. Les miniatures ont contribué à façonner une image idéale du Moyen Âge dans l’imaginaire collectif. C’est particulièrement le cas des images du calendrier, les plus connues, représentant à la fois des scènes paysannes, aristocratiques et des éléments d’architectures médiévales remarquables. Il s’agit de l’un des plus célèbres manuscrits enluminés. |
||||||||||
Copyright © 2025 Le blog de Cotentinois - All Rights Reserved |