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A propos de Charles Grenot

Ce commissaire de la Marine, âgé environ d’une cinquantaine d’années vers le milieu du XVIIIème a, comme vous le savez, entretenu de puissants liens d’amitié avec l’armateur Granvillais Léonor Couraye du Parc qui a donné à ses trois frégates corsaires le nom de cet homme qui officiait dans le quartier de St Brieuc et qui venait régulièrement à Granville. L’une de ses fonctions était de tenir les rôles des équipages.

Il figurait à l’avant de l’Aimable Grenot, figure de proue d’environ 2m60 pour laquelle

“on avait fait venir de Saint Malo le plus beau bleu pour son habit, et le rouge le plus brillant pour faire la culotte et les bas”

Raoul Fougeray du Coudrey

“corsaire Granvillais, les trois Grenots” dans revue du pays de Granville 1905 p. 211 - 212.

Patrice Pellerin, l’auteur de la série de bandes dessinées L’épervier, a dessiné la figure de proue de Charles Grenot, il porte son registre dans la main gauche.charles-grenot

Du coté de Rochefort…

Votre serviteur vous invite à découvrir une nouvelle chronique : “le mot du commandant de l’Hermione”.
Chaque semaine, retrouvez Yann Cariou, le commandant chargé de conduire la frégate jusqu’en Amérique, et laissez le vous conter ses secrets, sur la fin de construction de l’Hermione, la vie à bord,….. et partagez avec lui sa passion de la mer..
http://www.hermione.com/en-savoir/2013/943-le-mot-du-commandant.html

Cette semaine prenez connaissance de la chronique n° 1 : le mot du commandant 1

Voir Elisabeth Veyrat et converser paisiblement

638ème article publié sur le blog de votre serviteur, résolument orienté “mer”. Dans ce cadre, permettez moi de vous annoncer prochainement à Granville :

Granville - halle au blé (c’est sur le roc)

Mercredi 23 octobre -17h00 séance de dédicace des auteurs du catalogue de l’exposition sur l‘Aimable Grenot.

18h00 visite guidée de l’expo.

Jeudi 24 octobre 15h00 cette fois à la salle St Nicolas conférence d’Elisabeth Veyrat sur les fouilles sous-marines de l’épave 2  de la Natière. Notez au passage que les rapports de fouilles sont disponibles en ligne. Votre serviteur a pu ainsi se procurer les volumes 1 à 5 qui sont fort détaillés et qui comprennent la quasi intégralité des résultats de ce travail qui a duré 13 ans…

DSCN2910

Visite guidée de l’exposition sur L’Aimable Grenot en compagnie d’Elisabeth Veyrat, archéologue sous-marine et l’un des deux directeurs de la fouille de la Natière avec Michel L’Hour. Ce sera l’occasion d’en savoir plus sur certains objets remontés de l’épave. Cette visite guidée sera suivie d’une conversation avec Elisabeth Veyrat, autour de l’archéologie sous-marine et de l’épave de la célèbre frégate corsaire Granvillaise. Inutile de vous préciser que votre serviteur est sur le coup.  Cap au sud donc mercredi prochain. Ci dessus, deux des canons du navire, il s’agit de pièces de 8 (boulets de huit livres). Ci-dessous les fameux sabres “cuillères à pot” une hache d’abordage et des pistolets à silex.

Sus aux Anglois !

Sus aux Anglois !

Quant au poignard de corsaire, vous savez bien entendu que sa lame triangulaire avait le don de vous déchirer les chairs et que, frottée à l’ail, elle provoquait une blessure qui s’infectait irrémédiablement ensuite. Bref, belle trouvaille qui renforçait le plaisir de larder l’ennemi et ce, avec une efficacité redoutable.

Le ci-devant André Hebert de Hacqueville (incarné par votre serviteur lors de l’embarquement du 11 octobre dernier) a fait pour ce qui le concerne parler la poudre puisqu’il était canonnier à bord…

Charles Grenot, grand et aimable…

On a retrouvé à l’avant de l’épave de la frégate corsaire Granvillaise l’Aimable Grenot ce morceau de tricorne en bois comportant un plumet et qui a été identifié comme étant la partie supérieure de la figure de proue du navire qui représentait Charles Grenot, commissaire de la Marine à Granville et ami de Léonor Couraye du Parc, armateur. D’après ses dimensions, on peut estimer la hauteur de la figure de proue à 2m50. Charles Grenot était vêtu d’une culotte noire et de bas rouges.

Trois navires corsaires de l’armement de Leonor Couraye du Parc ont porté le nom de ce commissaire de la Marine du XVIIIème :

Tout d’abord le Charles Grenot qui est en fait un navire morutier qui avait le nom de Comte de Thorigny. Transformé en navire corsaire entre mai et juillet 1744.

le Grand Grenot succédera au Charles Grenot naufragé. Leonor veut en faire l’un des plus beaux et surtout l’un des plus performants du pays. Monsieur de la Cité-Roce de Saint Malo se basera, à la demande de l’armateur, sur les plans du corsaire malouin les Deux Couronnes, justement réputé pour ses performances. le Grand Grenot sera lancé le premier dimanche d’octobre 1745 à Granville.

Enfin, au cours du deuxième semestre 1746, le corsaire Aimable Grenot 390 tonneaux sera construit sur les plans du Grand Grenot (deux ponts et deux gaillards et armé de quarante canons (deux canons de douze, vingt quatre de huit et quatorze de trois à quatre et de six pierriers.

Ces navires corsaires feront prochainement l’objet d’une page spéciale sur le blog de votre serviteur. Nous avons la chance d’avoir de nombreuses informations les concernant tant pour ce qui concerne leur construction, leur armement en course, et bien entendu leurs courses à proprement parler qui ont toutes été couronnées de nombreux succès et prises de navires ennemis.

Le tricorne de Charles Grenot

Le tricorne de Charles Grenot

Marc Lepesqueux à la conquête de la route du rhum

Le skipper de port Dielette prépare un beau projet pour l’année prochaine, amarré fin août juste devant son class 40, votre serviteur a pu constater que son bateau avait quelque peu vieilli mais le loueur granvillais lui a prévu un successeur, lisez plutot :
La presse s’est saisie du projet de Marc Lepesqueux de construire un bateau 100% normand pour la prochaine Route du Rhum. Les médias régionaux (Tendance Ouest, La Manche Libre, Ouest France, La Presse de la Manche et France Bleu) ainsi que la presse nautique (Course au large, Nautisme info…) s’en sont fait l’écho. Ce projet collectif est porté par la filière nautique normande et bon nombre des acteurs et chefs d’entreprise qui la composent.
N’hésitez-pas à le relayer, les soutiens moraux et financiers sont plus que nécessaire pour faire aboutir ce magnifique challenge !
Pour en savoir plus : ci-dessous la revue de presse numériquehttp://www.scoop.it/t/marc-lepesqueux

L’équipage de l’Aimable Grenot (suite)

Les corsaires Granvillais

Les corsaires Granvillais

La soirée du vendredi 11 octobre laissera sans aucun doute des traces dans les esprits Granvillais. Notamment, parmi les nombreux marins qui y ont participé et aussi parmi les descendants (qui d’ailleurs bien souvent sont les mêmes) de ces corsaires du XVIIIème embarqués à bord de L’Aimable Grenot et il y en avait quelques uns sur le port l’autre soir. Quoi qu’il en soit, tous étaient là pour faire revivre un peu de l’âme Granvillaise.

Le diaporama des photos a été mis en ligne par notre interprête irlandais à bord alias David Nicolas-Mery : recrutement Aimable Grenot

A propos des épaves de la Natière

Où l’on parle pendant quelques minutes des épaves de la Natière : ces messieurs de Saint Malo - extrait on peut toutefois regretter le manque de rigueur et de précision “un navire normand” c’est un peu court pour en fait une frégate corsaire de Granville. Les malouins tirent vraiment la couverture à eux. Quand l’on sait qu’en réalité 30 % des armateurs de cette ville étaient des Granvillais. Ah, Dame !

N’y voyez là aucun chauvinisme de ma part, de toute façon par le passé les équipages Granvillais étaient bien souvent complétés de bretons du quartier de Saint Malo ou de Saint Brieuc.

Quoi qu’il en soit, permettez moi de vous faire découvrir ci-dessous une image des épaves de la Dauphine et de l’Aimable Grenot, respectivement naufragés en 1704 et 1749 (extrait du rapport de fouilles de 2002)

image epaves

Une frégate du XVIIIème

Votre serviteur de passage à La Rochelle le 12 septembre dernier a photographié cet ex-voto du XVIIIème qui est en entrant à droite dans l’église St Sauveur, longtemps paroisse des marins.
Il s’agit d’une frégate qui comporte deux ponts batterie l’Aimable Grenot. n’en comportait qu’une située directement sur le pont. D’une longueur de 39 m son armement était impressionnant : elle était armée de 24 pièces de 8 et 2 de 12 en batterie, ainsi que de 14 canons de 3 et 4 livres sur les gaillards. Avec une telle artillerie elle était capable de tenir tête à n’importe quelle frégate. Quant à son pont inférieur, il servait de logement à l’équipage et lors des combats, les blessés y étaient soignés.

Un très bel ex-voto rochelais

Un très bel ex-voto rochelais

L’équipage de l’Aimable Grenot a retrouvé Granville !

L'équipage dans la forme de radoub

L'équipage dans la forme de radoub

Vendredi 11 octobre 2013. 18h30. Port de Granville

Saluons la très belle  initiative du Musée du Vieux Granville qui a eu l’idée originale de vouloir reconstituer, le temps d’une soirée, l’équipage de la première course (Janvier - Juillet 1747) de la célèbre frégate corsaire Granvillaise L’Aimable Grenot armée par Leonor Couraye du Parc au XVIIIème. Cette frégate s’est illustrée pendant la guerre de succession d’Autriche faisant de nombreuses prises dont celle du navire anglais Clarendon. Cet amarinage a inspiré le groupe Granvillais de chants de marins Strand Hugg qui, pour l’occasion, a composé un chant dédié à L’aimable Grenot.

Après l’appel de leurs noms, les marins ont parcouru en chantant  les rues de la ville, passant par la place des corsaires, puis tous sont arrivés à la halle au blé sur le roc pour faire un saut dans le temps et retrouver leur navire qui a fait naufrage sur les roches des ouvras au large du port de Saint Malo le 6 mai 1749 alors qu’il s’apprêtait à transporter des toiles vers le port espagnol de Cadix.

Une vidéo de la soirée du 11 octobre est  mise en ligne : Equipage Aimable Grenot


Dernières instructions pour les marins de l’Aimable Grenot

Monsieur,

Si vous recevez ce message c’est que vous avez accepté de rejoindre, demain, à 18h30, l’équipage de L’AIMABLE GRENOT.
Vous avez donc RDV à 18h30 à la forme de Radoub pour l’appel :
VEUILLEZ VOUS SOUVENIR DU NOM DU MATELOT QUE VOUS INCARNEREZ !
Car c’est sous cette identité que vous viendrez demain soir… et qu’il vous faudra répondre “PRÉSENT” !
Tout notre équipage sera mis en scène dans la forme de radoub et immortalisé par un photographe.
Pendant cette opération, le groupe Strand Hugg nous fera entendre en avant première la chanson qu’il a écrit en l’honneur de l’équipage de L’Aimable Grenot… Un futur succès, à coup sûr !
Ensuite, nous gagnerons la Haute Ville, en chantant, en passant par la place des corsaires, la rue des Juifs, Notre-Dame, puis la statue de Pléville Le Pelley auquel nous rendrons hommage au célèbre corsaire granvillais qui participa à la première campagne de course de notre navire…
Puis, nous nous dirigerons vers la Halle au Blé où une double ration de Rhum sera offerte à chacun…
Dans l’exposition, chaque matelot, du capitaine au mousse se fera tirer le portrait au pied des canons de L’Aimable Grenot…
ENFIN, souvenez-vous des instructions vestimentaires :
Tenue sombre exigée avec un accessoire de couleur (tee-shirt, chapeau, écharpe, etc.) correspondant à la catégorie à laquelle vous appartenez.
Merci de vous référer au code transmis ci-dessus avec votre nouvelle identité.
OEM : Officier d’état major : BLEU
OM : Officier marinier : ROUGE
MAT : matelot : BLANC
MOUSSE : mousse : ORANGE
NOVICE : novice : VIOLET
VOL. SOLDAT : volontaire et soldat : VERT
Chaque homme d’équipage est prié de se munir d’un éclairage individuel : lampe tempête, flambeau, lampe électrique ou tout autre appareil lumineux…
À DEMAIN !

Thomas Jeanson
interprète et second écrivain
à bord de la frégate corsaire L’Aimable Grenot
PS : merci de faire suivre par tous les moyens possibles ces informations à vos amis engagés mais non reliés à la toile…

Voilà, cette initiative originale va donc se dérouler à Granville demain. Gageons qu’il y aura du monde autour de la forme de radoub au bout du port. Votre serviteur a quant à lui décidé de mettre en ligne un extrait de l’article d’Anne Cahierre (descendante de l’armateur Leonor Couraye du Parc) ces huit pages qui relatent la construction et la première course du plus grand des navires corsaires Granvillais lors de la guerre de succession d’Autriche sont à découvrir  en cliquant ici : Aimable Grenot

LE TITRE

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