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Cinq petits bleus

Invités à notre table lors du réveillon du 24 décembre, ils étaient particulièrement délicieux bien qu’ils ne soient pas porteurs (car péchés par un amateur) du fameux bracelet d’identification msc Cotentin Jersey.

Les homards anglo normands affichent en effet depuis juin 2011 leur label Marine Stewardship Council Ce bracelet donne de la visibilité aux bonnes pratiques de gestion : permis de pêche, taille de capture, nombre limité et marquage de casiers…. La fraîcheur est aussi garantie par un cahier des charges.

En Normandie, le homard bleu européen est pêché par une petite centaine de caseyeurs bas-normands et jersiais. Généralement de 8 à 12 mètres, ils capturent environ 370 tonnes par an, de la grande baie de Granville jusqu’au nord du Cotentin, et dans les eaux territoriales de Jersey.

La Vigie - Un pari osé

C’est en écoutant la matinale du 7/9 de France inter le 29 novembre dernier alors que je roulais vers Agon Coutainville que j’ai découvert l’existence de Denis Payre et de son mouvement Nous Citoyens. Il était invité par Patrick Cohen ainsi que Pierre Larrouturou, créateur de Nouvelle Donne.

Mon premier sentiment de curiosité s’est teinté assez rapidement d’optimisme : enfin la parole était donnée à quelqu’un, non professionnel de la politique, simplement désireux de bien faire et de servir son pays en essayant de « fédérer ses citoyens ».  Avouez que le pari est pour le moins osé, tenter de réveiller les français et les faire sortir de leur léthargie n’est pas une mince affaire.

Denis Payre est un entrepreneur et il sait faire. Moins de trois mois après son lancement, Nous Citoyens est déjà un nouvel acteur crédible du monde politique français : plus de 5000 adhérents et près de 10000 sympathisants se regroupent autour de la petite équipe animée par le lyonnais « blond en affaires, bleu en politique ». Les médias semblent bien avoir relayé les actions du jeune mouvement avec plus de 200 retombées presse. Les premières propositions ont été largement commentées et notées.

Tout ceci constitue une base solide pour construire la suite de l’histoire qui va s’écrire l’année prochaine.

Retrouvez les articles de La Vigie : La Vigie - une veille citoyenne

Sains et saufs

Le premier coup de vent de l’hiver aura été fatal au grand monocoque jaune de Bernard Stamm.

Cheminées Poujoulat a en effet sombré après avoir dématé et après avoir été littéralement coupé en deux alors qu’il se trouvait dans l’ouest des Scilly.

Cheminées Poujoulat au départ du dernier vendée

Cheminées Poujoulat photographié par votre serviteur au départ du dernier vendée

Bernard Stamm et Damien Guillou qui le convoyaient après leur participation à la route du café ont été secouru par le porte containers norvégien star isfjord. Ils ont retrouvé la terre aujourd’hui à Rotterdam et vont pouvoir regagner leurs pénates et lire un bon bouquin au coin de… la cheminée.

Une fortune de mer de plus pour Bernard

Une fortune de mer de plus pour Bernard

Avant de parvenir à monter à bord du bateau norvégien lors d’une accalmie, les deux navigateurs ont fait plusieurs tentatives d’extraction sans succès. Epique !

Premier essai : l’hélitreuillage à partir d’un canot de sauvetage

Un hélicoptère de sauvetage britannique s’approche des deux naufragés.

“Il nous a demandé de mettre à l’eau un BIB [radeau de survie] afin qu’un plongeur puisse nous récupérer. C’est ce que nous avons fait mais Damien et moi n’avons jamais réussi à nous éloigner du bateau. C’était super dangereux car ça nous faisait taper vers l’étrave cassée.”

C’est un flop. Les navigateurs doivent remonter à bord de Cheminées Poujoulat. Plus légers que jamais, puisqu’ils ont été obligés de laisser partir avec leur radeau de survie avec “la quasi-totalité de notre eau, le bidon de survie, le téléphone, les fusées…”, raconte Bernard.

Deuxième essai : l’hélitreuillage depuis l’eau

Les sauveteurs britanniques proposent alors aux deux skippers de venir les récupérer directement dans l’eau, à la nage. “Malheureusement, cela n’a pas marché non plus. Pire même, puisque j’ai eu énormément de mal à remonter sur le bateau ensuite”, relate le navigateur suisse.

Bloqués sur leur navire “coupé deux”, et de surcroît en train de couler, les deux hommes commencent à perdre espoir.

Ça a véritablement été un gros choc. Après ça, comme nous n’avions plus accès à la soute à voiles où était stocké notre deuxième BIB”.

Troisième essai : le largage de BIB

Un Falcon 50 basé à Hyères est arrivé vers 23h30 et a d’abord coordonné le sauvetage, avant d’être relayé par un avion de patrouille maritime, arrivé sur zone “aux alentours de 6 heures du matin”.

Celui-ci tente une nouvelle manœuvre. Elle consiste, cette fois, à larguer un BIB aux naufragés. Ou plutôt, cinq BIB  ! Las, “tous sont tombés trop loin de nous”, raconte Bernard.

Quatrième (et dernier) essai : le remorquage par filin

L’espérance renaît lorsqu’arrive le cargo norvégien. Mais les deux hommes ne sont pas pour autant tirés d’affaire. Le Star Isfjord se place à côté de l’épave qui continue de s’enfoncer. “Un filin nous a été lancé mais l’opération a manqué de nous faire écraser contre le cargo”. Il faut recommencer.

La carcasse de Cheminée Poujoulat se situe maintenant “le long de la moitié arrière du cargo”, les deux marins étant eux-mêmes “debout sur le balcon arrière” de l’épave. Nouveau filin, qui cette fois touche juste. La dernière tentative est la bonne. Mais pas de tout confort.

Le cargo nous a ensuite descendu une corde mais nous nous sommes faits arracher et cogner violemment sur la casquette. Damien s’est fait stopper net mais moi j’ai fait 80 mètres dans l’eau, parfois en buvant la tasse, jusqu’à ce que je parvienne à récupérer le filet. Damien nageait à côté du cargo mais grâce à une bouée couronne dans laquelle il avait pu se mettre, il a pu attraper le filet à son tour et se tirer d’affaire.”

Les deux hommes sont finalement montés à bord du navire norvégien vers 7h30.

Le Cheminées Poujoulat, un monocoque de 60 pieds mis à l’eau en mai 2011, a coulé.

En attendant Noël

La bande des cinq au pied du sapin

La bande des cinq au pied du sapin

Hier dimanche, nos petits enfants étaient à la maison. Comme le veut la tradition, ils ont procédé eux mêmes à la confection de la couronne et du sapin de Noël.

Nos apprentis patissiers ont également préparé de délicieux chocolats blancs, noirs, à la noix de coco, au café, etc…

Bref, un bel après midi de bonheur et de partage.

la traditionnelle couronne

la traditionnelle couronne

Profitant d’une courte embellie, nous sommes allés cueillir du houx dans le chemin des oiseaux

Pablo est rapidement passé à la dégustation des chocolats

Pablo est rapidement passé à la dégustation des chocolats

Dessin semaine 51

Une flotille de blogs…

A quelques jours de cette fin d’année 2013, et après avoir subi des péripéties techniques concernant le blog sur lequel vous lisez ces lignes, votre serviteur s’est livré à un petit inventaire relatif aux pages mises en ligne au cours de ces dernières années.

J’ai donc recensé au total 24 sites et blogs éparpillés ici et là. Les pages les plus anciennes sont accessibles en cliquant ici : les publications de Cotentinois

Nombre de récits de voyages ont été blogués en direct puis publiés pour la plupart d’entre eux sur Calaméo, ils sont lisibles en cliquant ci dessous.

En 2014, le blog de Cotentinois sera alimenté régulièrement et restera “généraliste”, une nouvelle catégorie “citoyen” a été créée pour accueillir quelques articles inspirés par l’observation de la vie à bord de ce bateau nommé France qui, pour l’heure, continue sa dérive dangereuse, d’autant qu’il n’est plus vraiment en bon état et malheureusement nombre de nos concitoyens logés dans les ponts inférieurs en souffrent beaucoup et ont déjà de l’eau sur les pieds…

Le blog de Cotentinois II sera lui entièrement consacré à notre first 22 Soleil Noir.

Sur la route regroupera l’ensemble des récits de nos escapades à terre.

Hallucination

le fantôme d'un rat...

le fantôme d'un rat...

C’est encore probablement une crise de delirium très épais qui m’a fait apercevoir l’autre jour à Granville le fantôme de l’un de ces deux rats noirs qui ont sombré le 6 mai 1749 à bord de L’Aimable Grenot. Les archéologues sous-marins ont en effet trouvé des os de rat sur la célèbre épave N° 2 de la Natière. En réalité, ce furent les deux seules victimes de ce naufrage. L’un de ces passagers clandestins a donc décidé de se balader ces derniers temps sur l’une des deux pièces de 8 actuellement exposées dans la halle au blé sur la pointe du roc de Granville. Pour preuve cette photo ci-dessus.

Les archéozoologues Magali et Philippe Migaud avaient également identifié cette fois  à bord de La Dauphine (épave Natière 1) un jeune rat noir ainsi qu’un jeune singe magot, eux aussi ayant embarqué plus ou moins clandestinement…

Bon, c’est promis, je vais dorénavant modérer ma consommation de cambusard…

Corsaires et Marins de la Royale

Le forum reprend la mer

Le forum reprend la mer

Le forum Corsaires et Marins de la Royale, créé par votre serviteur en janvier 2006 est en train de connaitre une nouvelle jeunesse. En effet, de nouveaux membres sont venus s’inscrire récemment et le grand succès de l’exposition granvillaise L’Aimable Grenot, un corsaire sous Louis XV ne peuvent que nous inciter à faire vivre ce forum, lieu d’échange pour tous les passionnés d’histoire maritime.

Si le sujet vous intéresse, rendez-vous ici : Corsaires et Marins de la Royale et bienvenue à bord !