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Marité en escale à Cherbourg-Octeville

Marité amarré quai Alexandre III

Marité amarré quai Alexandre III

Cet après midi, entre deux grains, coup d’oeil sur le port et photo de Marité, en escale depuis hier dans le bassin du commerce à Cherbourg-Octeville. Le dernier terre-neuvier français en bois doit participer ce week-end à la fête de la coquille St Jacques organisée à Ouistreham. Il doit appareiller ce soir alors que l’on attend un vent frais de Nord Est et une houle de 2,4 m.

Navires en vues

Ou vues de navires si vous préférez.

En l’occurence, celles réalisées par votre serviteur au fil du temps, depuis le quai ou sur l’eau comme ce brise glace russe croisé dans l’Oresund entre le Danemark et la Suède ou ce paquebot dont nous avons longé le bord dans le port de Stockholm. Bref, cette galerie contribue, modestement il est vrai, à l’enrichissement de la photothèque de la flotte mondiale hébergée chez Marine Traffic qui vient de dépoussiérer son ancienne interface pour la remplacer par une autre qui permet, hélas, l’insertion de bandeaux publicitaires. Les marchands sont quasiment partout sur la toile et l’internet est devenu la plus grande surface commerciale au monde. Je le déplore profondément. Quant à l’application Marine Traffic pour mobiles (smartphones et tablettes) initialement gratuite, elle est désormais payante (3,49 €) Je ne suis pas mécontent de l’avoir téléchargée avant que son succès la fasse basculer dans les produits marchands.

Joli tableau de chasse, non ?

Joli tableau de chasse, non ?

Granville cité corsaire (suite)

Jusqu’au milieu du XVIIe siècle, Granville est un petit port qui ne se distingue guère des autres. On y pratique la pêche côtière, surtout celle des huîtres, et un peu la pêche morutière à Terre-Neuve. C’est au XVIIIesiècle, sous Louis XV, que la cité bas-normande s’affirme pleinement dans la vie maritime, en fixant efficacement sa destinée dans la pêche morutière, au point de disputer âprement la suprématie à Saint-Malo.

Il faut dire que Granville ne manque pas d’atouts : un noyau d’armateurs compétents et ambitieux, mais aussi un quartier maritime important, qui compte de nombreux gens de mer, dont les compétences sont clairement reconnues. Granville est alors considérée comme une véritable pépinière d’excellents matelots, susceptibles d’alimenter avantageusement les équipages des vaisseaux de Sa Majesté. Mais lorsqu’une guerre éclate, l’activité morutière se trouve aussitôt interrompue. Il n’est pas question, évidemment, de prendre des risques inutiles en s’aventurant jusqu’à Terre-Neuve, quand on sait que l’ennemi navigue sur les mêmes eaux. C’est là que Granville se distingue de bien d’autres ports : il se lance dans la guerre de course, alors que d’autres ne le font pas (Dieppe, Les Sables-d’Olonne ou Le Havre par exemple) ou très peu.

À compter du règne de Louis XIV jusqu’à la chute de Napoléon Ier, Granville pratique régulièrement la guerre de course. Toute une population littorale se retrouve ainsi impliquée dans une aventure maritime où le désir de faire fortune côtoie constamment le risque d’y laisser sa vie, son bien et ses illusions. Portée par des armateurs particulièrement entreprenants et audacieux, l’activité du port bas-normand est éclatante. Des navires de toutes tailles – du simple lougre de 3 tonneaux aux grandes frégates, pouvant jauger jusqu’à 530 tonneaux – se retrouvent armés pour le meilleur et pour le pire. Les satisfactions des uns côtoient les déceptions des autres.

Granville devient alors le 3e port corsaire métropolitain français sous Louis XVI par le nombre d’armements et par la valeur des prises rapportées, de quoi contenter tout le monde.

Samedi 16 novembre, Michel Aumont était à la Halle au blé sur le roc pour présenter son dernier livre, Les Corsaires de Granville.

les corsaires de granville michel aumont

  • L’ouvrage représente près de 7 ans de travail. Aussi Michel Aumont ne cache pas sa satisfaction de voir l’objet fini. Il explique que son projet est né « lorsque j’ai remarqué qu’il n’existait aucun livre sur les corsaires de Granville. Et comme les archives ont disparu lors des bombardements de 1944, la tâche promettait d’être difficile ». Mais par un puzzle de correspondances et de croisements de sources, Michel Aumont a pu écrire ainsi une véritable étude socialeL’écrivain et historien s’est concentré très largement sur  ces corsaires méconnus « et bien trop souvent victimes des clichés véhiculés par le cinéma ou la littérature romantique », souligne Michel Aumont. Et le lecteur entre dans son ouvrage par la mer, comme un visiteur.Il faut imaginer que l’on arrive dans le port de Granville, en l’an 1700, pour y découvrir des gens, des corsaires, des infrastructures etc. Puis le livre se concentre sur l’investissement des corsaires dans les conflits, au fil des années. Plus loin, Michel Aumont entraîne son lecteur à bord des bateaux, au plus près des corsaires, en multipliant les anecdotes.L’histoire est réelle et Michel Aumont souhaite que « cette bouffée d’air et d’aventure aide à comprendre ce qu’était l’époque des corsaires, qui ils étaient, et comment ils vivaient ».

Au quai d’artimon

Soleil Noir à son poste d'amarrage habituel

Soleil Noir à son poste d'amarrage habituel

Coup d’oeil de routine à bord  tout à l”‘heure sur le chemin de Brico Dépôt et toujours cette lumière si particulière de fin d’après midi d’automne qui baigne le port Chantereyne, quelque peu endormi il faut l’avouer. En passant, achat du pilote côtier couvrant la zone de Dunkerque à St Malo et englobant les Anglos Normandes. Des pages pour nourrir les rêves de navigation de l’année prochaine, cette année 2014 qui sera placée sous le signe de l’émeraude. Soleil Noir fêtera alors ses dix ans de présence à Cherbourg. Nous allons lui concocter un joli petit programme de nav avec notamment Chausey et Granville comme destinations privilégiées.

Le porte voix des citoyens

le siège de Granville

le siège de Granville

Il y a 220 ans, Granville était à feu et à sang, assiégée par les armées vendéennes qui cherchait là un port d’embarquement pour faire la jonction avec les anglais. Les journées des 14 et 15 novembre 1793 furent de ce point de vue décisives pour la survie de la république. Grâce à la résistance des granvillais et notamment celle des cannoniers, habitués à faire parler la poudre à bord de leurs navires corsaires, Granville devint “Granville la victoire” et, malgré la mort de l’officier municipal Clément Desmaisons, les vendéens furent repoussés. Notons au passage que les granvillaises furent également particulièrement courageuses au cours de ces combats.

Novembre 2013. La république a plus que jamais besoin de ses citoyens. Les temps ont considérablement changé depuis le siège de Granville mais la révolte gronde encore  ici et là.

Saisissons cette occasion pour saluer  simplement Agoravox, le porte voix des citoyens, qui déjà depuis plusieurs années nous donne à réfléchir et à comprendre. Les informations et les analyses qu’il relaie nous changent de la soupe que l’on nous sert habituellement dans les journaux télévisés ou radiodiffusés. Votre serviteur qui a, très modestement, contribué il y a quelques années à enrichir le contenu original de ce média qui ne ressemble à nul autre a donc décidé de mettre un lien permanent (en bas à gauche de cette page) vers ce site qui mérite amplement que l’on s’y attarde. Je n’y ai pas participé depuis plusieurs années mais je crois qu’il est temps de reprendre la plume soit pour commenter quelques articles qui valent plus qu’une lecture en diagonale tant la clairvoyance de leurs auteurs crève l’écran soit pour rédiger quelques lignes concernant le maritime, mon domaine de prédilection. Au fait, j’en connais un qui ne va pas tarder à retrouver son sac à terre si vous voyez ce que je veux dire.

Aux postes de manoeuvre, à vos claviers citoyens !

Aux postes de manoeuvre, à vos claviers citoyens !

Le voyageur de l’estran

Il fallait bien que cela se produise un jour ou l’autre.

Vous connaissez mon goût pour l’écriture. Ce blog compte aujourd’hui 655 articles et je ne vous parle pas des pages créées ici et là dans le cadre des publications de Cotentinois… Ne me demandez pas quelle en est la quantité, je l’ignore. A la façon des hydrophones, j’ai donc allègrement mouillé des phrases enrichies grâce au langage html sur l’égyptologie, l’astronomie, la navigation… rédigé également quelques articles pour Agoravox le média citoyen, l’un des premiers journaux mis en ligne par quelques  auteurs agités du clavier. Il m’est arrivé parfois de mettre mon grain de sel couleur amer orange dans le sillage de cet(te) officier de port qui était l’une des premières femmes à occuper ce genre de fonction.  Internaute depuis juin 1996, j’ai laissé courir mon inspiration au fil du temps portée, il est vrai la plupart du temps, par la brise marine parfumée de l’odeur des varechs encore ruisselants juste après le jusant. Tout ceci reste désormais en surface à la dérive dans le cyberespace. A l’instar de mon vieil ami Jacques qui se place dans le faisceau du phare de Gatteville déjà depuis de nombreuses années et qui poursuit sa quête dans le sillage d’Ulysse aux mille ruses, j’ai dans l’idée d’attaquer un travail au long cours, je vous en livre ici les premières lignes.

VOYAGEUR ESTRAN

Des nouvelles de Matthieu et Damien

Dimanche 10 novembre. Le class 40 Mr Bricolage, engagé dans la route du café et skippé par Damien Rousseau et Matthieu Alluin (Granvillais et patron du Marité) fait route depuis quelques heures après son départ de Roscoff. Le bateau est dans le chenal du Four et Matthieu démontre un vrai talent de vidéaste. Très sympas ces images qui nous font toucher la réalité de cette course au large. Merci à Jean-Pierre, le père de Matthieu, qui les a mis en ligne sur le groupe Marité (fondé sur Facebook par votre serviteur) et qui regroupe désormais plus de 400 membres.

Mardi 12 novembre. 4ème jour de course. Matthieu et Damien font route au portant vers le cap Finisterre.

La brise a molli depuis la fin du week end

La brise a molli depuis la fin du week end

Class40 : le vent va rentrer

Si les deux premiers Class40 (GDF SUEZ et Mare) ont réussi à franchir le cap Finisterre avec de l’air, leurs poursuivants se sont retrouvés aux prises avec des conditions très molles. Mais le vent va bientôt revenir. Joints à la vacation ce midi, les marins faisaient part de leur hâte de sortir spis et maillots de bain…

Matthieu Alluin, co-skipper de Mr Bricolage :
« Tout va très bien à bord de Mr Bricolage. Comme à la pointe de Bretagne, nous sommes tombés dans une grosse zone de pétole avec beaucoup de changements de voiles à effectuer. Nous n’avons donc pas beaucoup dormi cette nuit. Le vent va rentrer dans les prochaines heures. Nous arrivons à nous alimenter correctement, notre rythme est calé, le moral est au beau fixe, les quarts s’enchaînent bien. Le petit garçon de Damien (Rousseau), né en tout début de course, et sa maman se portent très bien. Que des bonnes nouvelles, donc ! Nous attendons juste avec impatience de sortir de cette zone sans vent. Les alizés portugais vont nous permettre de partir pour un très long bord de spi : de belles glissades en perspective ! Au niveau du matériel, nous avons eu des petits soucis de communication satellite mais tout est rentré dans l’ordre maintenant. L’équipage et le bateau sont en pleine forme, prêts à l’attaque ! »

Home, sweet home

Une Grim accompagnée de rillettes de thon

Une Grim accompagnée de rillettes de thon

Samedi 9 - lördag (leurda)

Vous l’aurez constaté par vous-même, vers 18h30 il fait sombre dehors et la météo automnale nous invite ces jours-ci à faire une bonne flambée. Alors pourquoi ne pas profiter de ce moment de paix pour déguster avant le repas du soir une bonne Grim bien fraîche ? Bien entendu, les rillettes de thon ne sont pas loin, il faut bien quelques amuses bouche pour se calmer les crocs en attendant de passer aux choses sérieuses. Quant à la bougie, c’est notre clin d’oeil quotidien à la Suède, ses petites soeurs parfumées nous accompagnent tout au long du diner.

Dimanche 11 - söndag (seunda)

Encore 25 noeuds de vent au nord de l’île de Batz, c’est ce que nous avions lors de notre dernière sortie avec Hubert à bord de Soleil Noir, le mois dernier. Ce matin, la flotte des class 40 s’est élancé pour de bon vers Itajaï au Brésil, le vent devrait mollir à l’approche de Ouessant avant qu’ils ne mettent du sud dans leur route. Coup d’oeil sur la Galaxy Tab 3 de votre seviteur ce matin avant le petit dej. histoire de prendre des nouvelles de Matthieu. Ce dernier fait route vers l’Ouest dans le sillage d’un autre normand - Fabien Delahaye - qui est en tête et qui est parti de Roscoff à quatre heures locales. Le Caennais, figariste de talent, ne lâche rien. Tout ceci nous promet une belle empoignade dans l’Atlantique Nord en attendant le passage de la ligne.

Les bricoleurs du dimanche sont à la manoeuvre !

Les bricoleurs du dimanche sont à la manoeuvre !

Le concert de Granville annulé à Cherbourg

Oui vous avez bien lu. Granville est un jeune groupe musical composé d’une fille et de deux garçons. le trio rêve notamment de leur Hawaï à eux, autrement dit l’île de Jersey et ils affichent leur envie de “tout recommencer là bas”. Le clip vaut le détour, c’est bien réalisé, et pour une fois qu’on entend pas de la soupe anglophone, laissez ce sable là envahir vos portugaises.

Ces jeunes ont du talent, ils viennent de sortir leur premier album, intitulé Les Voiles, vous comprendrez aisément que je ne pouvais faire autrement qu’en parler un peu ici. Bref, les jeunes caennais sont promis à un bel avenir et ne manqueront certainement pas d’avoir de belles notes  si je puis dire pour leur créativité artistique. Un pur produit “made in france”…

1lesvoiles granville

Memory and History

Nous ne sommes pas encore très éloignés du jour des morts - le 2 novembre - alors permettez moi d’évoquer l’idée développée par deux Granvillais soucieux de préserver la mémoire des défunts. Plus qu’une longue démonstration, une petite vidéo - in situ au cimetière saint Paul de Granville - vous donnera une idée de ce qui peut être développé une fois que vous serez six pieds sous terre.

Cela vous dit ? Cerise sur le gâteau (ou chrysanthème sur le granit devrais je dire) point n’est besoin d’attendre la fin de votre traversée, vous pouvez créer votre site funéraire dès à présent, laissez vous guider par Anubis, c’est par là : qr code pour feu les geeks !

Petite touche sympa, ils ont pensé à mettre en ligne dans leur bandeau une photo du cimetière Notre-Dame avec comme vous le savez sa vue imprenable sur la mer.

La famille de votre serviteur y repose en paix

La famille de votre serviteur y repose en paix

Cela dit, pour votre serviteur, il faudra que le code soit gravé sur une plaque scellée sur un rocher entre le timon et celui de l’ourson à la grève du Nord. Lire un code en plein soleil ne sera pas chose facile. Par ailleurs, il n’est pas exclu que les cagnards déposent leur fiente dessus ! ah, dame ! Non, pas évident cette implantation, pensons plutôt à un code posé à terre à la muraille du Nord dans un coin des remparts.